22 ans, journalier. Aurait tué le 12 mars 1844 plus tôt sa fille d'un an de la même façon. Le 10 juillet 1842 à Jarville, tue à coups de bâton M.Collin, de Thionville pour tenter de lui dérober une somme de 205 francs. Egorge à coups de couteau le 29 juin 1833 dans un champ de Plouha Marguerite Kergoat, 14 ans, vachère. 59 ans, ouvrier vannier, déjà condamné à onze reprises. Entend la messe à 5h30, et après l'office, refuse de prendre la moindre nourriture. Réfractaires, membres de la bande de chouans de Terrieu, dit "Coeur-de-Lion", auteurs de plusieurs assassinats et incendies. Le 19 octobre 2013, Dany Leprince se voit retirer le bracelet électronique qu'il a été contraint de porter durant l'année écoulée. A Chalamont, pendant une étape qui dure une dizaine de minute pour relayer l'équipage, comme plusieurs personnes essayent de l'apercevoir avec des lanternes, il dit : "Que veulent ces gens-là ? 61 ans, et 37 ans, vigneron, fils et mère. Durant la toilette, remarque aigrement : "J'ai cependant rendu quelques services ! 20 ans, domestique. Suspecté également de deux incendies criminels et d'empoisonnements sur les bestiaux. Assomme, étrangle et noie dans le Bouley, près de Nyon, son beau-frère Jacques Clair le 20 septembre 1839, pour que son épouse, soeur de la victime, en hérite plus rapidement. PARRICIDE, 19 ans, tailleur. Roland Agret, op. Avant la toilette, demande à aller uriner, mais une fois aux cabinets, tente de se trancher la gorge avec une lame dissimulée tout ce temps. Quinze autres accusés. Refuse d'entendre les exhortations du prêtre ainsi que d'embrasser le Christ devant l'échafaud. puis, peu après : "J'ai l'oeil fin, l'échafaud est à droite." Au pied de la machine, l'huissier lit la sentence, qu'il entend agenouillé sur la première marche. Incarcéré au bagne de Toulon, libéré en 1858. Ancien domestique du général de Bréa, assassine à coups de bâton le 25 février 1854 à Labécède Jacques Azam, régisseur du domaine d'En Gay, pour lui voler 7.000 francs, du pain et du fromage. Conseille alors au directeur et aux exécuteurs : "Vous devriez aller mettre votre tête sous la lunette de la guillotine. Pierre "Blanc" Martin, Marie Breysse, épouse Martin et Jean Rochette. 35 ans, cultivateur. Assomme puis étrangle à mains nues le 12 juin 1854 à Herbignac sa mère Julienne Legouin qui s'opposait à son mariage. On lui passe sa blouse sur les épaules, et comme on lui propose de quoi manger, dit : "Oh, il est trop matin pour ça !" Premier condamné à mort à attendre son exécution à la prison de la Roquette. 49 ans, manouvrier. Toilette rapide. On insiste, puis on lui cède. 67 ans, cultivateur, malfrat sévissant à Yviers, plus précisément au hameau de Rassac. Libéré le 13 août 1866 du pénitencier de Chiavari. A peine sorti, un homme vient à sa rencontre pour l'embrasser : c'est le frère de son épouse et victime qui lui dit : "Va, Louis. Conduit à la prison locale, y fait d'ultimes révélations, et demande s'il peut demander pardon au peuple une fois sur l'échafaud. Et je ne tremble pas, moi. 26 ans, déjà condamné à trois reprises. Monte dans la voiture à 2h avec l'abbé Bioré. Assassine à coups de couteau-poignard le 15 octobre 1854 à Anse Philibert Descoles, ouvrier cristallier, pour le voler. Roland Agret, op. Le vrai mobile était de récupérer un billet de 2000 francs qu'il avait souscrit auprès de la victime et qu'il voulait reprendre. Reçu par trois prêtres à la chapelle, prie en leur compagnie, puis ressort de la messe galvanisé. Gigolo, escroc, empoisonne le 10 octobre 1861 sa belle-mère Mme Dubizy, avec laquelle il était brouillé depuis ses fiançailles. Donnez-leur mes effets !" Le prêtre, âgé et faible, argue qu'il en est incapable, mais finit par accepter, et une fois sur l'échafaud, demande au bourreau s'il peut s'adresser à la foule. Arrivé aux grilles du bagne, blesse à coups de couteau le garde qui tentait de l'empêcher de s'enfuir. Tua sa mère, Mme Godart, 43 ans, le 15 décembre 1849, de deux coups de fusil, alors qu'il est en état d'ébriété et lui demande 80 francs qu'elle ne veut pas lui donner. Réveillé à 5h30 par l'abbé Mazoyer, dormait bien. Horrifié, mais résigné. 28 ans, domestique agricole. Doit être maîtrisé à deux mains pour le ramener en place, parvient à se défaire une seconde fois, et quand est finalement coincé, mord le majeur gauche de l'exécuteur Heidenreich avant que celui-ci ne déclenche la machine. S'habille, se lave, puis réunit dans un paquet tous les biens qu'il lui reste. Abat de deux coups de fusil dans la nuque le maquignon Biémont, le 15 avril 1854 à deux kilomètres de Montreuil-Bellay, route de Thouars, pour lui voler 1.100 francs. Sous couvert de les ramener chez elles, enlève à Orléans Emilie Roulleau, 11 ans, et Adèle Leroux, 10 ans. Condamné en première instance par les assises de Haute-Garonne, arrêt cassé, recondamné dans le Tarn-et-Garonne. Mon Dieu ! 36 ans, cordonnier. 40 ans, ouvrier chapelier. A Flavigny, en avril 1854, empoisonne à l'arsenic son épouse Jeanne Toulouse, qu'il n'avait jamais aimée, qu'il avait épousée parce qu'elle était enceinte de lui et qui avait fait de lui son héritier. Discute, chantonne à voix basse, le tout gaiement, et après avoir fumé une seconde pipe, se recouche et s'endort immédiatement. 38 ans, cultivateur à Montaigu-Placy. Réveillé à 3h30 par l'abbé Rocher. Ce dernier la repousse gentiment par crainte de perdre toute contenance. Environ mille personnes présentes. Le prêtre demande à l'exécuteur de Riom s'il veut bien lui laisser un instant pour prêcher à la foule. Prévenu par l'abbé Pinac, tâche de se montrer confiant mais affiche un visage effondré. Lors d'une halte à Saint-Aubin-du-Cormier, prend une tasse de thé qui lui fait du bien. Arrive à Saint-Pol vers 10 heures, et en prison, reste calme et silencieux face aux secours de la religion. Je ne veux pas vous faire de mal, et je vous suivrai à pied jusqu'à Ars, si vous le désirez." Peu de monde présent, car exécution inattendue. 28 ans, cultivateur. A la demande du prêtre, qui lui conseillait de se recueillir plutôt que de discourir, ne dit pas un mot et grimpe seul les degrés de la guillotine avant de se laisser basculer sans réagir. Abat d'un coup de fusil Antoine Monge, 54 ans, le 21 août 1854 à Entrevennes. Ecoutez, ô vous tous que j'ai scandalisés, je rétracte tout ce que j'ai dit. En franchissant un village où les gens tentent de le voir à travers les fenestrons, les gendarmes vont pour fermer les rideaux, et il réplique : "N'empêchez personne de me voir, ils n'ont pas si longtemps à me regarder." Réveillé à 5h, si choqué par la nouvelle qu'il sombre dans la prostration : doit être soutenu pour qu'on lui retire les fers. Devant l'échafaud, crie plusieurs fois : "Vive Jésus-Christ !" De très mauvaise humeur. Pluie à verse, foule moyenne. Ses complices, Antoine Rouzies, 31 ans, carrier, et Jean Mergues, 37 ans, cultivateur, sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité. 30 ans, lavandier et 27 ans, peintre-vitrier. Quand il sort de prison, clame : "Adieu, enfants de la Patrie !" Discute, apaisé. Je suis un trop grand criminel. Accompagne l'abbé Benoist à la chapelle, se confesse et entend la messe. Accusés d'avoir mis le feu au quartier disciplinaire le 25 novembre 1843 - en particulier Colin, débile léger atteint de pyromanie - causant la mort du détenu Delvigne et blessant les prisonniers Harley, Lacour et Loisel. Constantin-Joseph "Grand-Dumoulin" Manesse. Celle-ci partage ses galettes de blé noir avec son autre gendre, Joseph Cotard, sa fille Marie Josset, épouse Cotard, et leurs quatre enfants Héloïse, Joseph fils, Jeanne-Marie et Pierre. Proposait à ses victimes un traitement thérapeutique qui consistait en une suspension avec une corde... par le cou ! Demande également au concierge de remettre à sa complice le peu d'argent qu'il lui reste - ou plutôt de partager les 40 sous qu'il lui reste en deux, 20 pour Charlotte, 20 pour lui. Tue à Bailleul-le-Soc le 10 mars 1836 M.Balny, marchand blatier à Coivuel, en l'assommant à coups de bâton avant de l'égorger et de lui voler sa ceinture contenant l'argent. Eh bien, je t'appelerai monsieur, cela te fera-t-il plaisir ?" Prévenu à 4h par le directeur et l'aumônier. Auzilleau paye Pierre Epin, 35 ans, métayer, pour assassiner son voisin et créancier, Tranchant, à qui il avait acheté un domaine en viager sans pouvoir le payer. Reste debout durant la toilette, accepte un verre de vin et des biscuits. 30 ans, cultivateur, voleur récidiviste. Joanon était un voisin, qui avait courtisé Marie mais avait essuyé un refus; la belle-mère de Chrétien était la tante de Marie ; Déchamps était son cousin germain. Vous allez chercher le lièvre et l'amenez au pied de l'échafaud." Tente d'abattre à coups de fusil son père Gil Ribo, 65 ans, puis abat sa mère Catherine Barnole, 64 ans, à Porta le 02 novembre 1835 parce que ceux-ci avaient refusé de lui prêter dix francs. On nous a traités de tous les noms, on nous a insultés… Â». Hissé sur la charrette, il est conduit Place Ronde, mais quand il arrive au pied de l'échafaud, il coince ses pieds dans les marches et parvient, de toute sa force physique, à résister aux efforts des exécuteurs, qui sont des hommes âgés et invalides - notamment l'un d'eux, qui vingt-deux ans plus tôt, avait eu trois doigts coupés par le couperet lors de l'exécution de Joly dans la même ville. La jeune fille voulait se marier, ce qui allait contre les intérêts de son père, qui avait tous les droits sur le patrimoine que sa fille avait hérité de sa défunte mère. 64 ans, propriétaire. Le gendarme Roger Lembert, qui a effectué l'enquête de flagrance durant les cinq premiers jours, admet que les conditions sont dures en garde à vue, mais il fait valoir que les enquêteurs sont eux-mêmes soumis à la pression de l'opinion et des journalistes et « nécessairement passionnés Â» par l'horreur des crimes[33]. A Bailly, assassine à coups de hache Rose Courteaux, veuve Oudin, qui l'hébergeait, pille la maison et y met le feu. 49 ans, manoeuvre. Entendent la messe. Je meurs tout de suite et j'ai la joie d'être en état de grâce. Sa femme Adèle Quennehen, épouse Testu, est acquittée. Au moment où ceux-ci l'attachent, le directeur de la prison lui propose un verre de vin qu'il décline puis accepte. Tente de s'égorger par la suite : se blesse grièvement, obligé de respirer grâce à une trachéotomie faite d'un tube d'argent. Monte dans la charrette. 63 ans, propriétaire à Bioule. Langlacé voulait se venger parce que Lecanu lui avait décompté un franc sur son salaire lors des précedentes récoltes. 42 ans, cultivateur. 18 ans, tonnelier. Utilisation d'une guillotine à panier, comme pour Picot en 1865. Le 25 août 1841, entre Saint-Lô et la Besace, bat à mort à coups de pieds et de bâton M.Lepileur, propriétaire à La Besace, une relation d'affaires avec lequel il était désormais en procès. Il y remercie le gardien Croux pour ses bons soins lors de son arrestation. Condamné à sept ans de réclusion le 05 août 1862 par les assises de Corse, détenu à la Centrale de Nîmes. cit., p. 110-111 ; Franck Johannès. Le commissaire de police lui demande alors d'avouer s'il est l'auteur de l'assassinat de Jacques Fourcet, dit Pater, 36 ans, tuilier, tué à coups de hache le 18 janvier 1850 à Arjuzanx. PARRICIDE, 32 ans, maçon. Exécution sans histoires. Je vous remercie pour tous les bons soins que vous n'avez cessé de me faire prodiguer pendant ma captivité ici." Calme, repentant, prend un peu de vin blanc, puis va à la chapelle, s'entretient avec l'aumônier, entend la messe et communie. Foule importante, car la nouvelle est connue depuis trois jours et pas d'exécution à Aubusson depuis 24 ans. Foule immense. On pose alors l’hypothèse qu’elle aurait pu assister au carnage, et, sortant de sa chambre, aurait marché dans le sang. A Burtoncourt, étrangle le 24 janvier 1846 son père Antoine Bombardier, militaire retraité, pour toucher plus rapidement l'héritage. Avait déjà tenté d'empoisonner son rival avec des cantharides. Quitte Bicêtre en fourgon à 6h40. 46 ans, cultivateur. Jusqu'alors courageux, sombre dans la plus horrible stupéfaction. Avant, c'était autre chose !" Refuse de grimper dans la charrette, préfère aller à l'échafaud à pied. Abat de deux balles de revolver M.Foulhouse, notaire et maire d'Aubière, le 12 juillet 1846 à Aubière, qui l'avait souvent fait arrêter pour braconnage. François décède le lendemain de l'agression. Prévenu par l'aumônier à 6h, pris d'une si intense terreur qu'il tremble sans discontinuer, même durant la cérémonie : le prêtre a du mal à lui donner l'Eucharistie. Basculé alors qu'il s'apprête à continuer son discours. Le 26 mars 1834, à Toulon, rue de l'Armedieu, tue d'un coup de couteau Marguerite-Henriette, prostituée, sa maîtresse, qui voulait le quitter. Avant la toilette, boit un verre de madère avec un plaisir non dissimulé, mais refuse des biscuits pour accompagner l'alcool : "Je vous remercie, mais je n'ai pas le coeur assez gai pour manger. Membre d'un trio de malfaiteurs responsables d'une vague de vols dans le département à compter de 1857. Le 04 octobre 1843, à Rouen, pend de cette manière M.Boucher, 77 ans, rue du Merisier, puis le dévalise. Réveillé à minuit par l'abbé Claudel, pousse des cris de chagrin et se soule sur son lit. S'en apercevant, le président en fait part au procureur, qui demande de nouvelles délibérations. Quand Chauvin apprend l'histoire, il se sépare de son épouse, et sa mort est décidée par les amants. 50 ans, cantonnier. Environ 60000 spectateurs, contenus par 1200 hommes d'infanterie. Arrêté le 04 janvier en Belgique où il s'était réfugié. S'étant lancé dans la rédaction d'un livre durant son incarcération, en lit quelques extraits aux assistants avant de s'arrêter quand on lui explique que c'est trop long et que l'heure avance: "Si j'avais eu plus de temps, je vous en aurais dit davantage !" PARRICIDE, 38 ans, tisserand. Prévenu la veille à 22 heures par l'abbé Chapelle. Je ne regrette qu'une chose, c'est que ça fasse fatiguer tant de monde pour si peu de choses." Condamnée en première instance par les assises de Seine-Inférieure, arrêt cassé, rejugée par les assises de l'Eure. Dans son arrêt de renvoi devant la cour d’assises, la chambre d’accusation elle-même écrira : « En tous cas, il est constant que Dany Leprince a reconnu les meurtres de son frère, sa belle-sœur et ses deux nièces Â»[43]. Pendant la toilette, quand on lui coupe les cheveux, constate avec surprise à quel point son séjour en prison a provoqué sa canitie, ce qui le fait rire aux éclats nerveusement. Entend la messe de l'abbé Quandale, puis laisse les exécuteurs faire la toilette en faisant un léger déjeuner. En partant à la ferme avec sa fille Célia, elle avait bien vu qu’il n’y avait pas le corps de Christian près de la boîte aux lettres mais n'avait pas regardé davantage. Elle s’approche des deux hommes en criant : « Arrête, arrête Â», passe juste à côté d’eux sans que Dany ait l’air de la remarquer, et se précipite vers la maison de sa belle-sœur pour la prévenir. Comme on l'avertit que la nuit est fraîche, il répond : "Mais non, j'ai eu bien chaud toute la journée, et je peux bien me passer de ma veste, étant déjà vêtu d'un tricot." Tue d'un coup de pelle en fer, le 20 mai 1841 à Roncq sa patronne, la veuve Desrousseaux, 68 ans, pour lui voler 150 francs. 35 ans, journalier. Bodleian Libraries. Condamné à quinze mois de prison le 14 décembre 1856, détenu à la centrale de Poissy. Première et unique exécution capitale en Haute-Savoie depuis l'annexion de 1860. 21 ans, déserteur de la Légion étrangère. 34 ans, tisserand. Manifeste l'envie de parler, mais Heidenreich lui fait signe que non. A Heuilley-le-Grand, le 21 janvier 1856, décapite le petit Pinot, onze mois, neveu de ses patrons, pour faire de son crâne un talisman qui devait le rendre invisible et ainsi, lui permettra d'aller piller les châteaux avoisinants sans se faire remarquer. 19 ans, ramoneur, Savoyard. Leur complice, "Louis Brice" Broutin, est condamné à quinze ans de travaux forcés. Il est soutenu par Maîtres Samuel Cornut et Dominque Chambon, alors avocats de Dany Leprince qui seront remplacés ensuite par Maîtres Yves Baudelot et Jean-Denis Bredin. Rassurée par la réponse. Vous ne faites que votre devoir." Foule imposante une demi-heure avant le supplice. 23 ans, ouvrier agricole connu pour sa violence. Un millier de personnes présentes place du Champ-de-Foire. Pré du Bel-Ébat, environ 1500 personnes maintenues aux extrémités de la promenade. La dernière modification de cette page a été faite le 24 septembre 2020 à 08:48. 28 ans, laboureur. Enfile ses vêtements civils, embrasse ses quatre compagnons de cellule, et demande à aller chercher son peigne au chauffoir, objet qu'il glisse dans la poche de sa veste. Les premières analyses n'avaient rien donné, mais l'insistance du procureur de Villefranche conduisit à un second avis qui confirma l'intoxication. Aucune émotion : s'entretient longuement avec l'abbé Hugon. Prend une collation et quitte la prison de Rennes à 23 heures avec l'abbé Tiercelin, aumônier, et le vicaire de Saint-Germain, M.Bouttevilain. Prennent un verre de vin, trinquent. Quand on lui propose de quitter la cellule, comprend aussitôt, et va à la chapelle pour entendre la messe en compagnie des autres détenus et de Marie, puis refuse la confession et regagne sa cellule pour saluer ses compagnons de détention. 39 ans, ancien sergent de ville. Va à la chapelle entendre la messe, puis prend un verre de vin et un petit pain comme déjeuner. Transféré le 29 septembre dans la soirée depuis Auxerre : grimpe seul dans une voiture cellulaire qui le conduit à la gare, dans le train qui mène à Sens. Avec Barthélémy Ané, 54 ans, artiste vétérinaire, tue en l'assommant Jean Perbost, 75 ans, cultivateur, le 01 mars 1832, dans la forêt de Landhorte pour le voler puis jette le corps dans le ruisseau du Soumès, où il fut récupéré huit jours plus tard. C'est un jour bien malheureux." Rose Tyran, 42 ans, la compagne d'Estève, complice, est condamnée à vingt ans de réclusion criminelle. et que le prêtre le confirme, s'agenouille en larmes pour recevoir l'absolution. Se lève, s'habille, puis demande à boire et à manger, mais d'abord va à la chapelle entendre la messe de l'aumônier Guerber. Voilà ce qu'ont fait de moi la justice et la police !" L'exécuteur ruthénois, pris d'une crise d'hémophobie, mourut le lendemain. Dans la nuit du 29 au 30 août 1857, rue Guillaume-le-Conquérant à Caen, attaquent Jules Péchard, 26 ans, horloger, et l'abattent de quatre balles de pistolet et de quatre coups de poignard dans le visage et l'aisselle, pour voler ses marchandises, d'une valeur estimée entre 12.000 et 15.000 francs. Remercie le directeur et les gardiens, puis demande s'il lui reste de l'argent, et devant la réponse affirmative, dit : "Eh bien, gardez-le pour vous ! 40 ans, marchand ambulant et 43 ans, sans profession. On a du mal à lui enlever sa blouse, il ricane : "Tiens, ma tête est trop grosse ! Pendant la toilette, à sept heures, s'emporte à nouveau, et les exécuteurs s'empressent de lui attacher les bras dans le dos pour parer à tout geste brusque de sa part. Toilette effectuée par l'exécuteur de Poitiers en larmes assisté par l'exécuteur d'Angers. Le 6 avril 1852, en cambriolant le magasin de coton Michelet, 157, rue de Sèvres, tue d'un coup de planche dans la tête le cocher Emery qui faisait office de veilleur de nuit, et vole 450 francs. Tua en l'étouffant avec un oreiller le 15 mars 1858 à Vieil-Dampierre son épouse Marie-Anne Scholastique Doucet, 43 ans, autrefois sage-femme. Egorge à coups de couteau le 25 novembre 1861, rue Saint-Placide, Catherine Sophie Hostalier, épouse Cabardos, gérante d'un commerce de vins et de mets fins, et sa nièce, Marie Augustine Bessière, 10 ans, pour les voler.